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Février
Mouvement de grève dans l'éducation nationale
Par Stéphanie GIBBE • Publié le 01/02/2024
Par Stéphanie GIBBE • Publié le 01/02/2024
Ce jeudi 1er février est une journée de protestation dans l'éducation nationale.
Tous les enseignants de l'ensemble scolaire sont présents mais nous souhaitons vous alerter sur l'état de l'éducation nationale.
*encore des suppressions de postes dans le 1er degré et le 2nd degré (public comme privé), ce qui signifient encore plus d'élèves dans les classes.
*augmenter les salaires des enseignants: beaucoup de démissions et d'enseignants en reconversion professionnelle. Plus personne ne s'inscrit au concours de professeurs des écoles et le niveau des jeunes recrues est en chute libre.
*Être ministre de l'éducation nationale est un métier à 100%, pas à 50%
*augmenter le salaire des AESH et créer un vrai statut.
*Alléger la paperasse administrative. En tant que directeur je croule sous les papiers ce qui ne me laisse pas de temps pour mes autres missions. C'est la même chose pour les enseignants.
*une vraie médecine du travail. En 15 ans de carrière, je n'ai jamais rencontré de médecin du travail...
*des moyens pour l'inclusion: augmenter les places en ULIS, ITEP, SESSAD, etc
*Créer un corps d'enseignants pour remplacer les enseignants absents: comme le second degré, nous n'avons plus aucun remplaçant...
*garder notre liberté pédagogique et arrêter ces évaluations nationales qui ne servent à rien.
*arrêter les changements de programme: chaque ministre veut mettre son nom sur des nouveaux programmes scolaires.
Je rajoute également un avis personnel: arrêter d'opposer le public au privé.
Le métier est le même et tous les enseignants ont la même envie: faire grandir leurs élèves!
Tous les enseignants de l'ensemble scolaire sont présents mais nous souhaitons vous alerter sur l'état de l'éducation nationale.
*encore des suppressions de postes dans le 1er degré et le 2nd degré (public comme privé), ce qui signifient encore plus d'élèves dans les classes.
*augmenter les salaires des enseignants: beaucoup de démissions et d'enseignants en reconversion professionnelle. Plus personne ne s'inscrit au concours de professeurs des écoles et le niveau des jeunes recrues est en chute libre.
*Être ministre de l'éducation nationale est un métier à 100%, pas à 50%
*augmenter le salaire des AESH et créer un vrai statut.
*Alléger la paperasse administrative. En tant que directeur je croule sous les papiers ce qui ne me laisse pas de temps pour mes autres missions. C'est la même chose pour les enseignants.
*une vraie médecine du travail. En 15 ans de carrière, je n'ai jamais rencontré de médecin du travail...
*des moyens pour l'inclusion: augmenter les places en ULIS, ITEP, SESSAD, etc
*Créer un corps d'enseignants pour remplacer les enseignants absents: comme le second degré, nous n'avons plus aucun remplaçant...
*garder notre liberté pédagogique et arrêter ces évaluations nationales qui ne servent à rien.
*arrêter les changements de programme: chaque ministre veut mettre son nom sur des nouveaux programmes scolaires.
Je rajoute également un avis personnel: arrêter d'opposer le public au privé.
Le métier est le même et tous les enseignants ont la même envie: faire grandir leurs élèves!
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